1. |
Intro
02:56
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2. |
L'Arche de No'
03:36
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L'ARCHE DE NO'
Préconfiguration. 'Y avait le haut, le bas. Et au milieu, il y avait: MOI!
Je me présente, No', le type choisi pour se payer la responsabilité lors de la montée des eaux - ou plus connue sous le nom de déluge
Quand la mer a pris la terre pour que les guignols arrêtent le grabuge
Qu'ils passent à l'as en buvant la tasse
Pendant que moi, No', peinard sur mon arche - par des animaux emplie
Je me coltine ma femme, mes fils et mes filles.
En attendant que cesse le drame, que mon Dieu soit plus calme.
Il s'était mis en rogne contre cette humanité sans vergogne
Pas plus futés que des singes: à copuler, se goinfrer ou se foutre sur la gueule.
Un jour, Dieu n'en pouvant plus, a soudain recouvert le monde d'une pluie sans finitude.
Il m'a dit: "No', rassemble toute ta famille! Et prends de chaque espèce un représentant de la vie. Fais-les embarquer tous ensemble sur une arche.
Tu la construiras de tes bras. Allez! Bouge-toi le derche!"
Je me suis fait chier à dompter des panthères, à cohabiter sans fin avec des monstres d'outre-mer. Et pour couronner le tout, j'étais seul avec ma femme. J'ai dû supporter ses excès et tous ses mélodrames.
REFRAIN
Ouais c'est moi, No'
Je suis seul sur mon bateau.
l'Arche où la Vie et moi sommes préservés
Et malgré les vagues, j'ai l'espoir un jour de retrouver un sol ferme.
C'est moi No', cesse les gouttes d'eau
Le soleil est là mais la mer n'est pas retirée
Et au rythme des vagues, médite mon cœur sur la nouvelle terre.
Des semaines, des mois, passés sur la mer
A pointer le bout de mon nez sans un lopin de terre en vue
Et, n’y pouvant plus.
Je me suis mis à libérer des piafs
Pour tâter le terrain là où je ne pouvais faire le taf
Un corbeau, de ma main, j’ai relâché
Il est revenu bredouille, sans même rien me ramener
Plusieurs fois lui et une belle colombe.
Au blanc et noir de mes amis j’ai su quand enfin je sortirai de ma tombe.
L’ombre du relief des montagnes
A guéri l’uniformité qui planait sur mon âme
Et Jour après jour, j’ai vu les arbres sortir un à un
Jusqu’aux brins de l’herbe dorée sur laquelle je courus enfin
Le cœur libéré, m’ont rejoint tous les passagers de l’arche
Qui suivirent sereins le rythme élancé de ma marche
Savourant l’heure du temps voulu du fond de mes prières
Quand alors encore je me trouvais sur cette arche disant
REFRAIN
Ouais c'est moi, No'
Je suis seul sur mon bateau.
l'Arche où la Vie et moi sommes préservés
Et malgré les vagues, j'ai l'espoir un jour de retrouver un sol ferme.
C'est moi No', cesse les gouttes d'eau
Le soleil est là mais la mer n'est pas retirée
Et au rythme des vagues, médite mon cœur sur la nouvelle terre.
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3. |
Mélodie (feat. Sanko)
03:47
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(Le Seil)
Dans la lumière tamisée du matin elle s'éveille, les rêves dans l'oreiller, le ciel lui colle encore au corps.
Son souffle s'arrête, un heurt s'est produit dans son sommeil.
Elle s'apprête a retourner sa couve à relever sa courbe.
Laisse son cou, laisse ce coup. Quand elle a ouvert cette boîte à musique, j'ai eu un pincement au cœur.
Et la mélo-mélo-mélodie qui s'en est échappée, la mélo-mélo-mélo-mélodie qui en est sortie m'a mis dans un tourment duquel, je m'éprends encore.
Et dans ces moments je me dis pas mieux que personne, j'ai peur de moi-même.
Comme tout le monde j'ai ma logique et ma folie au même acte, ma logique et ma folie dont la base est sur la même pierre.
Tu sais, j'ai plus rien à me prouver, ou quand je le veux encore j'abandonne parce que c'est bullshit, ça sonne bullshit.
Et ce qui me fait peur, bien enfoui, c'est cet humain en friche.
Au centre de mes désastres, cet humain en friche.
REFRAIN
De sa bouche aucun mot n’est sorti
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui m’a parlé.
Ses lèvres sont restées closes
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui s’est confiée à moi, ouais.
De sa bouche aucun mot n’est sorti
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui m’a parlé.
Ses lèvres sont restées closes
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui s’est confiée à moi.
(Sanko)
Elle hésite, son coeur palpite, ses yeux crépitent comme des pépites mais le silence persiste et j’entends cette mélodie,
Qui du langage de son corps retentit. Je lis à travers les lignes, universel langage de signes, inaudible pour qui ne sait pas écouter la vie.
L’impression de tomber dans le vide, récits muets qui m’épuisent.
Routiniers comme les quelques vers que je lui récite, pour obtenir ce que je désire.
Et son regard me fuit, pendant que son corps m’invite.
J’ai compris la supercherie à sa façon de jouir, à sa façon de rougir.
Quand je lui ai dit qu’il faut qu’on parle elle a ouvert sa boîte à musique, j’ai compris qu’il était trop tard.
Le silence il faut entendre quelques fois, je sais comme elle a souffert tout ce temps là.
J’ai pas entendu ce qu’elle me disait pas, en vrai, je m’en foutais tant qu’on était sous les draps.
REFRAIN
De sa bouche aucun mot n’est sorti
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui m’a parlé.
Ses lèvres sont restées closes
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui s’est confiée à moi, ouais.
De sa bouche aucun mot n’est sorti
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui m’a parlé.
Ses lèvres sont restées closes
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui s’est confiée à moi, ouais.
De sa bouche aucun mot n’est sorti
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui m’a parlé.
Ses lèvres sont restées closes
C’est la mélo-mélo-mélo-mélodie qui s’est confiée à moi.
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4. |
Respire
03:36
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Si tu crois qu’il est une voie, alors respire.
Si tu penses qu’il est une voie sincère, alors, respire.
REFRAIN
Deux marches, trois pas de l’avant. Le goût brulé de ce qui n’attend plus, de ce que, manquant l’occasion tu n’as pu transformer, raté. Tu te calfeutres chez toi, tu te calfeutres chez toi.
Risquant le nez au dehors et déjà attrapant froid. Tu maudis l’intention qui te faisait te lever. Tu respires l’acre fumée de la poussière de tes damnés.
Laissez-moi la voie féconde, laissez-moi les tisserandes qui coupent les fils de soie. Arrimez-moi au gouvernail de ces bâtiments du nouvel âge. Découvrez-mes yeux de marbre. Restaurez les chants du soir. Ravivez les feux de joie dans les nuits de ciments. Risquez à la fenêtre un sourire au cyan. Calquez vos pas légers sur les rythmes entrainants. Laissez-vous aller à fredonner un air avant de pourrir d’ennui. De pourrir d’ennui. De pétrir le vide. De périr avide. Avant de siphonner la vie et qu’elle vous reste sur le bide. Avant de sécher les sens, d’épuiser le sang, de vicier l’amour. Avant de tuer l’amant. Avant de tarir la source cristalline de ces sentiments qui vous animent et vous guident. Avant de marcher sur la femme qui vous fait naître et de la négliger au point de la confiner au paraître.
REFRAIN
Marche, trois pas de l’avant. Le goût brulé de ce qui n’attend plus, de ce que, manquant l’occasion tu n’as pu transformer, raté. Tu te calfeutres chez toi, tu te calfeutres chez toi.
Risquant le nez au dehors et déjà attrapant froid. Tu maudis l’intention qui te faisait te lever. Tu respires l’acre fumée de la poussière de tes damnés.
Certes, la partie n’est pas gagnée. Il y a toujours nouveau set à jouer ou un coup dans la tronche qui vous laisse chancelant, allumant les étoiles. Tu restes perplexe, béat, idiot et coi devant ce scénario de foire. Te rattrapant au cordage, voilà que levant les yeux, tu aperçois ton propre visage. Et merde ! Croyant au mauvais rêve, tu supplies qu’on rallume la lumière - qu’on quitte enfin cet enfermement. Tu plies doucement sous le poids de tes armes. Suffoques de t’être réduit au néant. Viennent les larmes de tes résonnements qui s’étouffent et crachent avec peine. Tu négocies comme un fou mais tu te sais perdu maintenant.
Ton assise était corrompue. Et, vaincu, tu lâches.
REFRAIN
Marche, trois pas de l’avant. Le goût brulé de ce qui n’attend plus, de ce que, manquant l’occasion tu n’as pu transformer, raté. Tu te calfeutres chez toi, tu te calfeutres chez toi.
Risquant le nez au dehors et déjà attrapant froid. Tu maudis l’intention qui te faisait te lever. Tu respires l’acre fumée de la poussière de tes damnés.
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5. |
Sensation de Sans Ciel
03:48
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Défenses d’ivoire, highway de six voies,
Lombaires de silence aux immenses cyprès.
Sens unique dans les rues des villes, corrompues aux consciences.
Sans vie, sans expression ; d’oubli de bon garçon.
Sans sexe dans le sac. Émasculés par la fac’
De science ou d’littérature. Politiquement correct
Sûr d’verser dans l’azur d’un profil tout tracé
Et conditionné au manque de la sainte impatience.
Absence de femmes au bal, mortes d’être toutes fatales.
Un agrégat de consommation, d’identités sans notion
De virilité du centre, d’féconder sa sagesse,
Cibler juste au cœur des valeurs d’unique ardeur.
REFRAIN
Nuage des cryptes, sensation de sans ciel,
Sensuel est le caveau des mortels.
Rappelle-toi qu’il est encore temps.
La colombe gronde comme un orage sur les tombes
Et songe au sommeil des âmes, au silence des ordres
Corps et chair : le visage sans masque, le théâtre sans acte.
Ce soir, la lumière sans phare.
Sillon, sillon brodé d’épiphanie,
Levée de pâte signe que le pain a pris.
Louanges adressées au mur d’un palace
Lorsque l’ombre dépasse la limite du zénith en phase de décrescendo.
À l’eau des fontaines fraîches
Les jardins, les cours intérieures, les marins des bateaux des cœurs,
Les laveries des femmes qui chantent sans prendre gare
Aux jeunes gens cachés dans les bosquets de fleurs.
L’ardeur des vies, l’avènement se lie sans vice aux faces,
L’adversité ainsi se place sur les terrasses ombragées.
Les peupliers de taille immense couvrent la nuit où l’ange lutte avec force,
Si le matin lève sur toi le voile,
Tu aperçois le châle de la jeune femme seule qui vient vers toi à l’heure de la rencontre.
Ris, il est temps. Demain tu ne sais rien
Devin est le temps présent. Vis-le bien
REFRAIN
Nuage des cryptes, sensation de sans ciel,
Sensuel est le caveau des mortels.
Rappelle-toi qu’il est encore temps.
La colombe gronde comme un orage sur les tombes
Et songe au sommeil des âmes, au silence des ordres
Corps et chair : le visage sans masque, le théâtre sans acte.
Ce soir, la lumière sans phare.
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6. |
Couronne
03:43
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Amer amour du sol vert d'influence,
Tresse des trèfles à quatre feuilles pour en faire une couronne
Un cercle d'alliance
Sur ton visage se crée, marche le destin d'un peuple,
Il se penche à droite à gauche. Il sourit,
Il cherche une fleur.
Respirent en toi tous les anges essoufflés et ils t'en font mal au cœur
Avec la branche sur ta bouche, avec le silence des âges
Tu as cent fois passé le gouffre, tu as cent fois brisé ces phrases
Silence
T'engouffrer profond; profond dans le sabre de bois, le sabre de bois
Infime sagesse de la page morte : détache-toi de ton arbre
Songe à ta perdition forcée par le temps
La main t'a écrite, le souffle te déliera de cette encre noire
Cette encre qui ne sèche pas; ce que même le buvard rejette;
Cette encre qui ne sèche pas.
Oui, sur ton visage se crée, marche le destin d'un peuple
Il se penche à droite à gauche. Il sourit,
Il cherche une fleur.
Soulève-toi, soulève-toi
Je voulais goûter à la chute, chut !
La rédemption commence lorsqu'en toi l'emprise bascule
Perception évadée de la chambre carapace. Carapace.
Le lit final du corps desséché, reposé, la carcasse.
Souvenance, souvenance !
Garde-moi dans ta paume : je veux savoir d'où je viens
Car exténués mes souhaits se sont tus.
Je veux frémir dans ce corps,
Je veux sourire tout haut,
Goûter à cette danse ténue.
Souvenance, souvenance !
Garde-moi dans ta paume - garde-moi! : je veux savoir d'où je viens.
Soulève-toi.
Je voulais goûter à la chute.
La rédemption commence lorsqu'en toi l'emprise bascule.
Perception évadée de la chambre carapace.
Le lit final du corps reposer la carcasse.
Souvenance, souvenance !
Garde-moi dans ta paume, je veux savoir d'où je viens.
Exténués mes souhaits se sont tus.
Amer amour du sol vert d'influence,
Tresse des trèfles à quatre feuilles pour en faire une couronne
Un cercle d'alliance
Sur ton visage se crée, marche le destin d'un peuple,
Il se penche à droite à gauche. Il sourit,
Il cherche une fleur.
À l'heure où ont plongé les phares, où ont songé les braves
Dans le terrain des ares de jachères, des arbres de vergers de sages
Rampant dans le secret des cœurs; virevoltant dans cet espace masqué
De liens tissés à même les âmes sûres.
L'amour gravite autour du corps. Il y a l'Homme : il se saisit de suite du geste de saveur
De sa voix. Ses doigts en liesse défont le nœud de la cadence parfaite
Et rythment ce que du vivant naît en fête.
L'amour gravite autour du corps. Il y a l'Homme : il se saisit de suite du geste de saveur
De sa voix. Ses doigts en liesse défont le nœud de la cadence parfaite
Et rythment ce que du vivant naît en fête.
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7. |
Sabotage
04:25
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N'essaie plus, n'essaie plus ! Tu sais bien...
Voué à l'échec tout ça ! Tu sais bien...
D'office le sabotage c'est auch'
Paver le sol de bonnes intentions t’en as tôt fait le tour
Et sur les parcours savoure le fait de perdre le contrôle
Et de voir arriver les sources au galop.
Au sommeil de ma nurse, j'allais dévoiler les rêves
Et chercher sous la bouche des sévères au fond de l’amer
La joie silencieuse qui gravite en les cœurs
Ma res’ m'a appris à le faire au réveil
Et maintenant je m’apaise de me savoir à l'abri des coups, je vais au-devant du sort.
Et au dehors il fait chaud parce que l'essence résonne au centre des choses.
Je repose dans le lit mais ne suis pas seul : comment dire ce que les mots ne peuvent ?
Cette couleur qui m'enrobe comme le miel.
Le parfum des airs qui prend des ailes et des sons, décibels de sourds dessins.
Seuls ceux qui dorment en ont encore le secret
Mes yeux se posent sur ces visages endormis : c'est beau quand ils sont vides de leurs soucis
Et cette sphère qui nous relie ensemble confère à ces moments une pesanteur d'étoile cendre.
Attendre demain, c'est plus d'aujourd'hui tout ça.
Avive bien plus la flamme de ta lampe d'huile.
En deçà des mots, il y a le goût des autres :
La saveur d'épices de ce précipice que tu n'enjambe point.
Pour le traverser il faut apprendre à voler. Rien que ça !
Ou si t'es funambule : essaie le fil fragile, faut être agile
Garder l'équilibre même quand les vents fébriles viennent à ta rencontre.
Laisse l'irritation dans tes narines disparaître,
Se résorber d'elle-même, car si tu lui succombes
Tu auras tôt fait de chuter : immense détresse !
Ouverture de ta fenêtre qui ose se faire tableau vers le jardin de l'inconnu - adresse du tout autre.
De ce qui met en danger si l’on n’est pas habile dans ses pompes.
À vos marques, prêts, partez ! Feu !
Lance-toi dans la course de tout ton long.
Détends ce corps libéré de ce recroquevillement immature.
Ratures à envoyer bouler : le Verbe de tout instant crée sans faim ni manque.
REFRAIN
J'ai pas trempé comme toi dans la pe-sou !
Je déplace des montagnes à la fois
je regarde pas en dessous
Des bizs (business) et des sabotages,
Des intentions bonnes à se faire mettre.
N'essaie plus, tu sais bien...
Tout ça est voué à l'échec !
À mon stylo, je ne mets plus de capote,
L'ennui ne me fait pas peur.
Quand dans les mots qui te portent
Tu sens monter la chaleur.
Eros ! Tire dans les cœurs.
Eros ! Fait chauffer les corps.
Alors, que vas-tu faire de ce pas pressé ?
Ne fuis tu pas devant le sentiment d'aimer ?
Oh ! "Tranquilou" ma belle, c'est le tempo qui t'appelle dans le groove :
Laisse remuer tes hanches, emmêler tes jambes, inviter l'ivresse d'abandonner les regards
Qui jugent en toi tel un vieux père stérile.
Laisse s’effondrer le monde sévère, viens sur le belvédère de la semence
Pour féconder le sel de tes silences.
Préoccupée par l'avenir cette danse tu ne peux sentir.
N'essaie plus, n'essaie plus ! Tu sais bien...
Voué à l'échec tout ça ! Tu sais bien...
D'office le sabotage c'est auch', rafistoler ce qui reste branlant, cela s'écroule à son tour.
Il te reste à constater le mandat qui devient tien sous les décombres les apostolats multiples
De la perversion scénique, en rôles et rançons, tu as nourri la clique.
À défaut du désir souverain qui montait de tes tripes
Tu écoutais la voix des reflets de la puissance
Danse, car il n’est rien qui tienne en un royaume divisé
Tu as beau souffrir, suer : le labeur se sait condamné
Et au jour où lumière se fera : la tête d'imposture, alors, tombera en oubli !
Tu vérifieras les dires de tes ennemis, tu trancheras les liens perfides de tes amis.
Et ta langue plongeant dans la forge de l'épée
Brûlera du feu « Un » où tout séjourne embrasé.
REFRAIN
J'ai pas trempé comme toi dans la pe-sou !
Je déplace des montagnes à la fois
je regarde pas en dessous
Des bizs (business) et des sabotages,
Des intentions bonnes à se faire mettre.
N'essaie plus, tu sais bien...
Tout ça est voué à l'échec !
(bis)
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8. |
Parfois
03:39
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PAROLES.
Elle me rappelle. Elle dit qu'elle veut bien en reparler.
Moi j'ai déjà enfilé mon bonnet - mes oreilles étaient froides.
J'ai trop attendu ces mots sensés les réchauffer.
Je me balade au vent des histoires
Mon cœur est insensible telle une porte dont j'aurais moi-même égaré la clé
Je suis bien sans toi.
Enfin, je suis bien parfois !
J'ai du débris dans l'âme : des copeaux sciés de ton passage à gué dans mes larmes
De joie ou de drame. Entre nous à tort ou à raison
Il y a les mots plâtrés dans un gisement de grès maussade
Ces mots qui font mal, ceux que tu m'as adressés - sauvage.
Et je me dis pas... Je me dis pas noir ou blanc,
Je me dis pas tribunal de ce qu'on fait, non.
Je regarde droit sur ma route et à côté, entre ce que je vois encore de toi,
Il y a ces mots : comme un crachat dans la soupe.
J'ai peur maintenant. J'ai peur maintenant.
Je regarde loin devant et à la fois mes pieds nerveux raclent le sol.
De bouger, rarement ils donnent leur consentement.
Nuit blanche.
Car t'imprime mon corps encore il se réveille
Se sent seul dévoré par les heures creuses.
Je mets de la graine sous la dent et malgré mon mal j'en suis pas rassasié pour autant
Alors je me risque à t'écrire.
Je risque ces mots qui me font peur, mais les larmes les libèrent
Et mes viscères qui s'inquiétaient trouvent la paix : je m'endors.
Je pense pas à demain
Le jour me rétracte, j'espère qu'il est loin encore
Qu'il sera clément,
Que mes actes se feront semence.
Mes rêves rejoignent tes tempes, tes hanches,
Mon cœur ramasse en un faisceau ses branches - se rassemblent en un unique fourreau
Où se glisse le glaive de mon sang.
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9. |
Mal au Cerveau
03:59
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J'y suis, de but en blanc, mince affaire, millimétré
Arrêts à plusieurs niveaux sur le spécimen qui gît à terre
Soûl comme une bouteille de pinard en interne
Ivre, mollusque, déconfiture à la manière
Oh de bute en blanc, mince affaire, millimétré
Arrêts à plusieurs niveaux sur le spécimen
L'arithmétique sauvera la vie mec !
J'ai trop mal au cerveau, descendu je suis de haut
L'orgueil y passa, le masque était tombé
J'ai trop mal au cerveau, j'attends l'heure du café
Pour l'instant je suis naze, naze, naze
Ce soir là, je passais à côté du cimetière lorsque j'ai eu une vision à faire flipper un mort
Une ombre se baladait avec une faux dans la main, elle m'a fait signe de la rejoindre
Je me suis dit "vieux, voilà ta dernière heure !" - que nenni !
J'ai fait rugir le moteur de ma clio, et sans mettre de cligno' j'ai bifurqué sur le boulevard
Laissant mon épave en double file je me suis dirigé vers le premier bar pour y prendre un whisky
- Santé ! Aller, j'ai encore de la route moi !
Qu'est-ce que j'ai foutu de ma bagnole ? -
Oh ! J'y suis, de but en blanc, mince affaire, millimétré
Arrêts à plusieurs niveaux sur le spécimen qui gît à terre
Soûl comme une bouteille de pinard en interne
Ivre, mollusque, déconfiture à la manière
Oh de but en blanc, mince affaire, millimétré
Arrêts à plusieurs niveaux sur le spécimen
L'arithmétique sauvera la vie mec !
J'ai trop mal au cerveau, descendu je suis de haut
L'orgueil y passa, le masque était tombé
J'ai trop mal au cerveau, j'attends l'heure du café
Pour l'instant je suis naze, naze, naze
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10. |
De ce Côté là
02:58
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L'hiver tombe sur tes yeux rivés à la fenêtre
L'air suffoque à ce contact tête contre tête
Toi et le malin : ancienne connaissance depuis Ève et le talon
On a couru des vies, on a creusé de tombe
Mais le levain se crée, filtre à travers l'ombre
Et si tu te souvenais, et si aujourd'hui tout recommence
Alors c'est évident tout se repense
REFRAIN
Le sillon laisse ici son sermon
D'un seul trait viril il dément les noms, les faux, les hauts, les bas
Ce n'est pas dans la cage au savoir qu'on a trouvé les perles rares
Mais bien plus tôt, de ce côté là
Tu te retournes et tu vois toutes les parodies jouées
À cent contre un tu t'es acharné. Pleine lutte
À te broyer les os. Ramer, mouliner dans le vent, de faire le beau
T'en as eu ta claque
Pour que Monsieur, Madame profite de ta personne
Du charme de tes services, de l'art de ton office
C'est bon ! Rappelez-les au terrain d'en haut
Si t'es le seul à le faire qu'importe le soleil, qu'importe les carrières à gouffre de pierres brutes
Tu veux le jardin où l'on marche pieds nus. Tu l'as vus ?
L'édifice qui demeure sans visage et tes mains rêvent d'en construire un à un les étages
Pour que chaque pièce accueille le passage d'une forme, du temps,
D'un seuil, du sang
REFRAIN
Le sillon laisse ici son sermon
D'un seul trait viril il dément les noms, les faux, les hauts, les bas
Ce n'est pas dans la cage au savoir qu'on a trouvé les perles rares
Mais bien plus tôt, de ce côté là
Maintenir sur ses traces le regard perspicace de celui qui déchiffre ce qu'il connait déjà
L'effort de son tempo, il y adapte un rythme de valse ou de tango
Comme-ci, comme ça. Tu nous la fait pas deux fois
J'ai l’œil sur le seuil, laisse passer leur seul maître
Associe dans une danse, silhouette et visage de sample
Et de sensationnelle anémie circonspecte
À la teneur en souhait, du cœur en interne
Le corps ensorcelle un "civilimètre" pour marque sa plaie en front de tablette
Écoute la voix de ce sens et pense à la Venise où les canaux portent avec eux le sang de la ville
Au mieux ils s'enivrent, au pire il te livreront leurs secrets
REFRAIN
Le sillon laisse ici son sermon
D'un seul trait viril il dément les noms, les faux, les hauts, les bas
Ce n'est pas dans la cage au savoir qu'on a trouvé les perles rares
Mais bien plus tôt, de ce côté là
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11. |
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REFRAIN
Le vide va pas se remplir tout seul : ils ont besoin de moi sur le pont
Parfois je doute et je me sens seul. Qu'importe on retourne au charbon
Le vide va pas se remplir tout seul : ils ont besoin de moi sur le pont
Parfois je doute et je me sens seul. Qu'importe on retourne au charbon
(Sanko)
Et si tu comprends pas, vas-y bouge ! Le silence a envahi ma bouche
Je préfère me taire que dire de la merde
Tu parles et tu brasses de l'air. Tu restes. On a pris la mer, on a changé d'hémisphère
La nuit nous apaise et l'astre lunaire nous répète sans cesse que la vie est éphémère
Ça nous ramène les pieds sur terre
Je réfléchis toi tu fais la fête
Quand tout le monde rit moi je fais la tête
Et qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
J'ai essayé de relativiser. Je m'endors quand les autres s'apprêtent à se réveiller
Eh ouais gros ! J'ai des poches sous les yeux
Tu fais la fête je suis parano, je veuille sur eux
Insomnie : ma maîtresse, œil de Judas : mon seul allié
Le temps passe et il me presse, je suis pas sûr d'y arriver
Tu perds ton temps, je perds la tête.
Merde ! La vie est belle, il faut que j'arrête !
REFRAIN
Le vide va pas se remplir tout seul : ils ont besoin de moi sur le pont
Parfois je doute et je me sens seul. Qu'importe on retourne au charbon
Le vide va pas se remplir tout seul : ils ont besoin de moi sur le pont
Parfois je doute et je me sens seul. Qu'importe on retourne au charbon
(Le Seil)
Je sors de ma cabine
Laisse derrière moi cette vibe placide dont j'ai toisé le vide
À ce jour averti, l'homme que je suis en vaut deux
Respecte le rythme que la mer joue entre moi et eux
Je respire le pleine air
Malgré les coups de coude dans les côtes
Je les vois arriver mais j'en prends toujours par mes potes
RTI, on te double: rien à foutre !
Aujourd'hui j'ai mon compte de compèt' de rappel à l'ordre
J'ai pas la vocation à être le chien d'un autre
Tes principes sont les tiens, va te chercher un autre apôtre
A rôles interchangeables : je suis plus à mon aise
Pas que j'aime me voiler la face, mais que mon être s'exprime sous de multiples aspects
Alors je prends la barre quand le timonier se fait la malle
Tire sur la voile quand le vent se fait plus faible
Et la nuit sous les étoiles, quand s'amène la trêve
Je m'oriente au sextant sur ma carte pour rejoindre mes rêves
REFRAIN
Le vide va pas se remplir tout seul : ils ont besoin de moi sur le pont
Parfois je doute et je me sens seul. Qu'importe on retourne au charbon
Le vide va pas se remplir tout seul : ils ont besoin de moi sur le pont
Parfois je doute et je me sens seul. Qu'importe on retourne au charbon
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12. |
La Vie en Rose
04:06
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Je vois la vie en rose ! Faut pas m'écouter mec ! Je vois la vie en rose
En vrai, j'ai appris à la faire simple. J'ai appris pour certaines personnes à me taire
J'ai pas fait réglementaire pour mes papiers
J'ai appris à rester un écolier
Je vois la vie en rose mais je le garde pour moi
Tu m'as vu dans ta farce et soudain ton corps est devenu fire !
Mais on a pas regardé en même temps le même scénario
Et je parle à la rigueur de ton sérieux
T'as eu le cap vert : t'as pris le large en te déhanchant
J'ai eu le sang aigri et le cœur qui s'emballe
La tête m'a tourné et j'ai valsé sur le sol mais depuis mon réveil je vois mieux le soleil.
Je vois la vie en rose ! Faut pas m'écouter mec ! Je vois la vie en rose, je vois la vie en rose !
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